PYGMALION

WOLFGANG AMADEUS MOZART
Symphonie n°40 en sol mineur, K. 550
Air de concert « Vado, ma dove? », K. 583
Air de concert « Chi sà, chi sà, qual sia », K. 582
Symphonie n°41 en ut majeur, K. 551 « Jupiter »

À l’été 1788, Mozart est animé d’une frénésie créatrice et compose ses deux dernières symphonies dans un même élan vital. Si le père de famille est dévasté par la mort de sa fille et l’artiste rongé par le doute après l’accueil mitigé de ses pièces à Vienne, sa musique, elle, n’a jamais été aussi puissante et triomphante. Mozart reste porté les mois suivants par cette énergie, enchaîne les compositions et complète un opéra de Martín y Soler avec deux nouveaux airs qui resteront dans les mémoires. Avec ses ultimes symphonies, il signe son testament musical qui, sous la baguette de Raphaël Pichon, devient un véritable manifeste de l’art symphonique.