Plus que de susciter les espoirs, les Lauréats de l’Académie du Festival formulent des promesses. Et les tiennent. Sabine Devieilhe, Julie Fuchs, Léa Trommenschlager, le Quatuor Modigliani… ce prix a déjà récompensé le talent confirmé de nombreuses étoiles montantes. Mais derrière ce titre, c’est aussi tout un accompagnement que propose l’Académie à ces jeunes artistes dans leur carrière ascendante, en les aidant à se faire connaître du public au moyen d’enregistrements et de concerts dans toute la France – et parfois même bien au-delà.
A vos agendas !
15 janvier – Auditorium du Musée d’Art moderne de Strasbourg : Le Quatuor Tana, Lauréat 2013, reste fidèle à lui-même et à son goût pour l’écriture contemporaine avec un programme mettant à l’honneur les œuvres de jeunes compositeurs – Jean-François Jung, Raphaël Cendo, Juan Arroyo. Ce concert se conclura par un morceau dont les Tana ont fait l’un de leurs classiques : le Quatuor à cordes en sol mineur, unique quatuor de Debussy, dont l’audace et la modernité frappent aujourd’hui encore, plus de 120 ans après sa création…
> A LIRE : l’interview du Quatuor Tana
23 janvier – Théâtre des Salins à Martigues : Accompagnée de la pianiste Elizabethe Sirante, la soprano Léa Trommenschlager, Lauréate 2011, propose un récital de mélodies romantiques, modernes et contemporaines autour d’Hector Berlioz, Benjamin Britten et Charlotte Bray.
> A LIRE : l’interview de Léa Trommenschlager
11 février – Opéra de Lille : Airs et de duos d’opéras empruntés au grand répertoire, jeunes chanteurs pleins de verve et de maestria… ce programme aiguise l’appétit. Et on vous le confirme : vous allez vous régaler. Servis par la soprano roumaine Andreea Soare, le baryton polonais Tomasz Kumiega et le pianiste britannique David Smith, tous trois Lauréats HSBC de l’Académie, les airs de Mozart (de Così fan tutte aux Noces de Figaro, en passant par La Finta semplice), Bellini (Les Puritains), Puccini (La Bohème), Rachmaninov et Massenet résonneront dans toute leur intensité.
> A LIRE : l’interview d’Andreea Soare
31 mars – Philharmonie de Paris : En 2014, le Festival d’Aix mettait à l’honneur le compositeur Manfred Trojahn, en lui proposant de venir créer ses compositions sur des poèmes de René Char en hommage à Albert Camus. Ce triptyque – Contrevenir, L’Éternité à Lourmarin et L’Allégresse – toujours porté par Franck Ollu, l’Ensemble Modern et l’interprétation brillante de la soprano Sabine Devieilhe, Lauréate 2012, seront donnés à nouveau cette année dans l’écrin de la Philharmonie de Paris. Un événement à ne pas manquer, et qui marque le coup d’envoi d’une collaboration heureuse entre la nouvelle institution parisienne et le Festival!
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