SALOME : QUI EST ELSA DREISIG ?
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Événement 2022, la soprano Elsa Dreisig aborde pour la première fois le rôle-titre de Salomé. Alliant une des voix les plus exceptionnelles de sa génération et un engagement scénique total, Elsa Dreisig compte parmi les artistes les plus en vue du moment. Après avoir travaillé avec Andrea Breth au Staatsoper de Berlin, Elsa Dreisig ouvre, cet été à Aix, une nouvelle étape de collaboration avec la metteuse en scène allemande.
[Elsa Dreisig] ce n’est pas seulement une excellente chanteuse, c’est aussi une très bonne actrice.
Andrea Breth
La soprano franco-danoise Elsa Dreisig a étudié au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris et à la Hochschule für Musik de Leipzig. Alors qu’elle est membre de l’Opéra Studio du Staatsoper de Berlin, plusieurs distinctions sont venues la placer sur le devant de la scène : second Prix du Concours international Reine Sonja d’Oslo et premier Prix et Prix du public du Concours Neue Stimmen de la Fondation Bertelsmann à Gütersloh en 2015, premier Prix du Concours Operalia en 2016, Victoire Révélation artiste lyrique aux Victoires de la musique classique et Jeune artiste de l’année du magazine Opernwelt, Jeune artiste d’opéra de l’année 2017 au Festival d’opéra de Copenhague. En parallèle, elle a fait ses débuts à l'Opéra national de Paris en Pamina (La Flûte enchantée), à l'Opéra de Zurich en Musetta (La Bohème) et au Festival d’Aix-en-Provence à l'Académie du Festival puis dans le rôle de Micaela (Carmen), ainsi qu’avec l'Orchestre philharmonique de Berlin sous la direction de Sir Simon Rattle. Artiste en résidence au Staatsoper de Berlin, on lui a confié de nombreux rôles, parmi lesquels Euridice (Orfeo ed Euridice), Diane (Hippolyte et Aricie), Gretel (Hänsel et Gretel), Violetta (La Traviata) et Natascha (Violetter Schnee de Beat Furrer, création). L’Opéra national de Paris l’a accueillie en 2018 en Lauretta (Gianni Schicchi), puis en 2019 en Elvira (Les Puritains) et Zerlina (Don Giovanni). Elle a reçu, la même année, le Prix culturel du couple héritier de la couronne danoise et fait ses débuts dans le rôle-titre de Manon à Zurich. Récemment, elle s’est illustrée en Fiordiligi (Così fan tutte) à Salzbourg et Anna Bolena au Grand Théâtre de Genève.
— « Je crois au chemin singulier que l’on se trace, pas aux cases où l’on nous range. » Sa première Salomé à Aix en sera sans doute la plus belle des illustrations. En même temps qu’un pari tant artistique que personnel. « La première fois que j’ai entendu ce rôle il y a dix ans, j’ai immédiatement pensé qu’il faudrait que je le chante. Je me suis procuré le conducteur et tous les enregistrements possibles. Dès mon premier disque, j’ai tenu à enregistrer la scène finale… Bien sûr, cela ne diminue en rien la prise de risque de cette première Salomé aixoise. »
LE FIGARO
— ENTRETIEN AVEC LA METTEUSE EN SCÈNE ANDREA BRETH SUR SA LECTURE DE L’ŒUVRE ET LES CHOIX DE DISTRIBUTION